mercredi 22 avril 2015

QUE FAUT T-IL SAVOIR SUR LA CORIANDRE

QUE FAUT T-IL SAVOIR SUR LA CORIANDRE


Coriandre Apiaceae


VIII-IX 50cm (a) semis

Coriandrum sativum Coriandre cultivé

Drogue: Fruit.


Forme: En l'état. En poudre.


Propriétés et emplois: Les fruits (graines) sont stomachiques, carminatives et antispasmodiques, hépatique, antiseptique et anti-inflammatoire, elle renferme une huile essentielle et diverses autres substances comme ses flavonoïdes. Elle participe activement à la détoxification de l'organisme en éliminent des métaux lourds. En cuisine, les graines sont consommés comme condiment, aromatisent nos vinaigres, moulus, généralement après torréfaction, et associés à des baies de poivre, elle entre dans la composition de base des poudres ou pâtes de curry, ou encore agrémentent des plats du Moyen-Orient. Leur parfum est subtilement orangé. La plante à une odeur désagréable elle disparaît en séchant. Les feuilles fraîches sont comestibles et accompagnent les crudités. Au Proche-Orient, elle est très utilisée, hachée fine, notamment pour la chich barak et la kebbé labaniyé.
Les racines sont surtout consommées en Asie, pilées avec de l'ail et du poivre elles constituent un condiment de base. Sous forme de poudre, le fruit est utilisé en pâtisserie mais aussi pour la fabrication de liqueurs. La coriandre, rentre dans la composition de l'alcoolat de Melisse et fabriqué dès 1611 par les Carmes déchaux.


Milieu: Originaire Du Moyen-Orient. Cultivé en jardin/potager. Maturité des graines en août septembre; les récolter avant la maturité complète et les faire sécher.






Milieu: Originaire Du Moyen-Orient. Cultivé en jardin/potager. Maturité des graines en août septembre (botaniste francaisbre; les récolter avant la maturité complète et les faire sécher.



Ethnopharmacologie dans le le monde: En France, Gilibert (botaniste français du 18 ème siècles) dit: «Avoir éprouvé des maux de tête, des nausées, en respirant l'odeur de celle plante rassemblée en grande quantité. Cette odeur, qui se rapproche de celle de la punaise, se dissipe par la dessiccation, et se transforme en un parfum aromatique, lorsqu'elle est fraîche, elle exhale une odeur vireuse qui n'est pas exempte de danger. »( Réf.: Plantes médi. indigènes de CAZIN 1858).


En Amérique latine, on l'appelle par son nom espagnol cilantro. En Colombie, Bolivie..., Panicaut fétide, Culantro (Eryngium fetidum), qui est une appellation vernaculaire désignant une autre espèce végétale, la feuille à odeur un peu désagréable est largement utilisée dans la médecine traditionnelle mais aussi en cuisine comme condiment.
En Amériques du Nord, l'espèce Button Eryngo, Eryngium yuccifolium et E. var. synchaetum, fut largement utilisée dans la médecine traditionnelle de nombreuses tribus indiennes (Cherokee, Seminole...). Usage fréquent de la racine, pour soigner de nombreuses maladies sous forme d'infusion en interne et en décoction en externe. Utiliser dans des rites funéraires par les chamanes et comme remède important contre les morsures de serpent . 


Croyances, mythes et botanique magique:
Le pseudo-Apulée (herbier illustré d'origine Grecque compilé en latin au IVe siècle), attribue à la coriandre la propriété de hâter la délivrance, et il précise comment l'utiliser:
« Prends onze ou douze graines de coriandre et noue-les dans un petit linge propre avec du fil de toile, qu'un garçon ou une fille vierge le tiennent en haut de la jambe gauche (de la femme) près de l'aine, et bientôt, lorsque tout ce qui a rapport avec l'accouchement sera fini, qu'ils enlèvent le remède très vite, de peur que les intestins ne suivent.»
- Ou bien contre les maladies: «Si tu vois le matin de la coriandre proposée par un maraîcher, approche-toi de lui, jette lui un denier, prends-en un bouquet, mais ne te nomme pas. Emporte-le avec toi et garde-le jusqu'à l'heure pressentie (pour l’accès de fièvre), et si l'heure est passée, et que rien t'arrive, jette le soir ce bouquet derrière toi en marchant et sans te retourner; tu seras guéri. »
-Ou bien contre les maléfices, l'eryngium : « celui qui porte sur lui sa racine n'aura pas à subir les ruses d'un démon. » (Livre des Cyranides).
Pour la guérison des fièvres, Pline dit à peu près la même chose: « trois graines de coriandre avant l'accès étaient réputées pour les fièvres tierces. »







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